Commune d'Adinfer
L'église Saint Nicolas
La première mention d'un prêtre à Adinfer date de 1195, la première mention de paroisse date de 1306. La paroisse d'Adinfer existe de 1306 au moins jusque 1794, date de sa suppression. Après la Révolution Adinfer est rattaché à la paroisse d'Hendecourt-les-Ransart (1802 à 1919) puis Hendecourt et Adinfer sont rattachés à la paroisse de Ransart (1919 à 1985). De 1998 à 2003, Adinfer, Basseux, Bailleulval, Blairville, Ransart et Rivière forment la paroisse de Notre Dame Marchette.
Depuis 2003, Adinfer, Basseux, Bailleulval, Beaumetz les Loges, Berneville, Blairville, Gouy en artois, Monchiet, Ransart, Rivière, Simencourt, Wailly et Warlus forment la paroisse de Notre Dame de l'Espérance en Artois.
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Placée au-dessus du porche de l'église, la statue du bon Saint Nicolas vous accueille en vous bénissant. L'église est placée sous son vocable et il a toujours été le saint patron de notre village. Autrefois, il était fêté au cours de la Fête des Mayes (la photo ci-dessous a été prise en 2005, dernière année où nous avons fêté l'arbre de Saint Nicolas, celui-ci est visible sur ce cliché).
L'église actuelle a été bénie le dimanche 30 janvier 1927.
Un article de presse nous donne un aperçu :
"ADINFER, bénédiction de l'église : Un bel édifice vient de s'ouvrir au culte. Solidement appuyée sur de massifs contreforts, l'église d'Adinfer développe sa belle voûte romane sur dix mètres de largeur. Cette œuvre, conçue par l'architecte CLAVIER d'Arras, consciencieusement réalisée par l'entreprise MORETTI, s'orne de moulages de pur style aux bases des colonnes, aux cintres et aux chapiteaux ; bien des églises de ville pourraient lui envier son pavement colorié. Dix baies attendent pour bientôt les verrières qui jetteront à l'intérieur l'ombre mystérieuse des beaux sanctuaires.
Extérieurement, l'édifice s'élance en une tour épaisse comme celle de jadis. La base s'évide et forme un porche blanc qui s'ornera de sculptures.
C'est là que M. DUMETZ, Maire, accueille au nom de la Commune, M. le Vicaire général GUILLEMANT. En terme très aimables, il présente au plus haut représentant de S.G. Mgr l’Évêque, les clefs de l'église qu'il va consacrer à Dieu et, édifice profane hier élevé par la main des hommes, devient temple saint du Seigneur.
Là, les enfants seront baptisés et catéchisés ; les unions seront célébrées, les dimanches sanctifiés, là le Saint Sacrifice, célébré pour les vivants et les morts. C'est ce que M. le Vicaire général expose de façon toute simple et très goûtée après l'entrée solennelle du Très Saint Sacrement.
Pendant toute la durée de la cérmonie, la Musique de Monchy-au-Bois avait prété son concours gracieux et apprécié, et la cloche bénite il y a quelques années par M. l'abbé CATHELIN, avait, par intervalles, lancé à tous vents, les notes joyeuses de sa voix de bronze.-V.M.".
L'église et son mobilier datent des années 1920. L'ensemble a gardé son homogénéité. Il y a trois autels dans notre église, tous trois en bois : Le Maitre Autel avec un bas-relief de la Cène, avec sur sa gauche l'Autel de la Vierge et sur sa droite l'Autel de Saint Nicolas, l'ensemble du mobilier et de la statuaire date de la reconstruction.
Seul vestige de l'ancienne église encore présent à ADINFER, la pierre de Venant FREMERY. Il s'agit d'une pierre de fondation qui se trouve près des Fonds Baptismaux. Elle fonde à perpétuité quatre messes dites le jour anniversaire de la mort du fondateur, ici Venant FREMERY, ainsi que les modalités de paiement de celles-ci. Malheureusement, nous ne savons rien de de ce personnage si ce n'est qu'il vivait vers 1660.
Cette pierre de fondation a été mise en valeur en 2008, à cette date elle a été classé à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
FONDEz.PAR.SIRE.VENANT
FREMERY.NATIF.DE.CE.LIEU
QUATTRE.OBITS.A LONGue
VIGILLES.ET.COMMANDAS
AVECQ.TROIS.PAUVREs.ET
LEURS.SERA.DONNEz.CHAcun
DEUX.SOUBs.AU.CURE.QUINZE
SOUBs.AU.CLERCQ.CINQ.SOUE
POUR.CHAQUE.OBIT.ET.A
LEGLISE.DONNE.DEUX.MES-
URES.DE.TERRE.POUR.SUBvenir
AUX.LEGATS.PRIEz.DIEU.POUR
LES.AMES.DES.TRESPASSEZ
Les vitraux datent de 1928, ils ont été réalisé par l'entreprise LARGILIERE de Lille, ils représentent des motifs géométriques avec un symbole religieux dans un médaillon octogonal. Dans la nef, nous comptons sept vitraux et une plaque de marbre, pendant paroissial du Monument aux Morts. Ces sept vitraux représentent : le Saint Esprit, le Sacré Cœur, un ostensoir, l'Agneau Pascal, l'Eucharistie, une Ancre et la Couronne d'épines.
Le Chœur comporte trois vitraux : Saint Nicolas et Sainte Jeanne d'Arc de chaque côté du Maitre-Autel et un vitrail ne comportant que des motifs géométriques derrière celui-ci.
La plaque du Souvenir et un exemple de vitrail (ici celui de l'ostensoir), ci-dessous les médaillons représentant Saint Nicolas, Sainte Jeanne d'Arc et l'Agneau Pascal.
Nous ne pouvons quitter cette page sans vous présentez celle qui rythme la vie du village depuis 1922. Il s'agit de Camille : Elle sonne toutes les heures de 7h00 à 22h00 et donne trois fois par jour l'Angélus.
Son poids et de 300 Kg, fondeur : A. BLANCHET de Paris
ADINFER
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In memoriam
Je me nomme
Camille Marie Thérèse
J'ai été baptisé le 23 avril 1922
Mgr JULIEN évêque d'Arras
M. l'abbé CATELHIN curé
M. DUMETZ était maire
Mon parrain fut Maurice MOREL
Ma marraine fut Mme MOREL HERMARY
Je fus donné par M. et Mme Camille HERMARY (de Barlin)