top of page

Honneur à nos Mort Glorieux

" … s'il est vrai que les Hommes meurent deux fois, la première fois le jour de leur décès, la seconde fois lorsque plus personne ne parle d'eux, ayons garde de toujours préserver leur souvenir … "

Croix de Guerre 1939-1945.png

GUEANT Marcel René Louis (1912-1940). 

Mort pour la France, 28 ans, soldat.

Il est né à Ayette le 12 août 1912, ses parents étaient Irénée GUEANT, cantonnier aux chemins de fer et Germaine JOLIVET, ménagère. Il épouse Antoinette BOULARD le 22 juillet 1933. En 1939, ils sont domiciliés à Adinfer et parents d'Anne Marie (1935) et Paulette (1937).

Il appartient à la classe 1932 et effectue son service militaire entre 1933 et 1934 au 127e Régiment d'Infanterie. 

Campagne contre l'Allemagne du 3 septembre 1939 au 10 juin 1940

Rappelé  le 2 septembre 1939, il est affecté le 3 septembre  comme soldat de 2e classe au 127e Régiment d'Infanterie, matricule . Il trouve la mort à Perthes lors de l'anéantissement du 127e R.I. Son corps est rendu à sa famille le 12 novembre 1948

Ordre n° 966/C à l’ordre de la division « Sous un violent bombardement a contribué par son calme et son sang-froid à démolir des chars ennemis attaquant le village de Perthes, a été tué sur sa pièce ». Croix de Guerre 1939-1940 et Médaille Militaire à titre posthume.

Déclaré « Mort pour la France » acte dressé par Yvan BOSC, intendant militaire de 1ere classe, officier de l’état civil au secrétariat des Anciens Combattants le 17 juin 1943. , transcription à Adinfer (62) le 26 juin 1943. 

Lieu d'inhumation : Cimetière d'Ayette (Pas-de-Calais).

Mention "Mort pour la France".

Médaille Militaire.

Croix de Guerre 1939-1945.

Sa fiche sur Mémoire des Hommes : Clic !

Le 127e R.I. en 1939-1940

Mobilisé le 1er septembre 1939 au CMI 13 (Cambrai – Arras – Avesnes), rattachée à la 2e DI (Division d’Infanterie de réserve de série A type Nord-est). Son recrutement se fait auprès des réservistes picards et flamands et ses cadres actifs sont issus du 1er R.I. de Cambrai et du 151e R.I. en garnison à Metz. Il semble que ce régiment reste dans a région de Rethel en mai - juin 1940. Il sera littéralement volatilisé pendant la bataille de Rethel. Dissous le 18 juin 1940.

La bataille de Rethel

Le 8 juin 1940, le front de la Somme est enfoncé et l'armée française tente un repli sur la Seine et d'établir une nouvelle ligne de défense, la 4e Armée (à laquelle appartient le 127e R.I.) couvre la région de Rethel. Les Allemands déploient 4 divisions face  2 divisions Française motivées et qui tiennent ce front depuis presque un mois. Les Allemands prévoient l'offensive pour le 9 juin, leur but est de percer les lignes françaises, d'établir des têtes de pont solides puis d'approfondir la percée. Dans la nuit du 8 au 9 juin, à 03h45, l'artillerie allemande entre en action, l'attaque est lancée à 04h20. Au soir du 9 juin, la 14e D.I. Française met en échec l'attaque Allemande, la 2e D.I (qui comprend le 127e R.I.) réussit à repousser les Allemands et à résorber la moindre poche qui pourrait devenir une tête de pont. Mais dans l'après-midi, deux failles vont apparaitre dans le front et les Allemands réussissent à prendre pied et établir une tête de pont, le soir du 9 juin, la 2e D.I. reçoit l'ordre de se replier, dans la nuit du 9 au 10, les survivants se regroupent à l'arrière du canal. Le 10 juin, à 06h30, Guderian lance ses Panzer Divisions sur les français qui ont transformés les villages en camps retranchés. Perthes est rapidement encerclé vers 08h30. Les soldats du 127e vont se battre maison par maison, le régiment est littéralement anéanti durant cette bataille, les officiers survivants de l’État-major vont bruler le drapeau du régiment à l'ultime minute de résistance. A 22h00 le village tombe.

bottom of page