Commune d'Adinfer
Honneur à nos Mort Glorieux
" … s'il est vrai que les Hommes meurent deux fois, la première fois le jour de leur décès, la seconde fois lorsque plus personne ne parle d'eux, ayons garde de toujours préserver leur souvenir … "
LEFEBVRE Léon François Joseph (1914-1944)
Mort pour la France, 29 ans, soldat.
Il est né à Adinfer le 7 mai 1914, ses parents étaient Jules Désiré LEFEBVRE, cultivateur, et Angèle Marie Constance HOURIEZ, cultivateurs. Il est resté célibataire et n'a pas eu d'enfant.
Cultivateur chez son père il est domicilié à Adinfer en 1939.
Il appartient à la classe 1934 et effectue son service militaire en 1935, ajourné pour maladie il est rappelé de 1936 à 1938 au 1er R.I.
Campagne contre l'Allemagne du 2 septembre 1939 au 19 juin 1940, prisonnier de guerre du 20 juin 1940 au 31 décembre 1944.
Rappelé le 22 août 1939, il est affecté au 1er R.I. le 24 août 1939.
Capturé le 19 juin 1940 dans la Marne.
Il décède le 31 décembre 1944 à Ludwigshaffen (Allemagne) lors d'un bombardement, ses amis lui donnent une sépulture qu'ils retrouveront après la guerre. Il est d'abord inhumé à Mudenheim (Allemagne).
Déclaré "Mort pour la France" le 27 février 1947. Acte dressé par Pierre PERIES, intendant militaire de 2e classe, officier de l'état civil au ministère des anciens combattants et victimes de guerre, transcription à Adinfer (62) le 5 mars 1947.
Lieu d'inhumation : Rapatrié le 17 décembre 1947 et inhumé au cimetière communal d'Adinfer.
Mention "Mort pour la France".
Médaille Militaire.
Croix de Guerre 1939-1945.
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Le 1er R.I en 1939 - 1940
Septembre 1939 : Le 1er d'Infanterie, est maintenu en réserve au sud de Montdidier. L'automne 1939 puis l'hiver 1939-1940 s'écoulent mornes, fastidieux, dans l'inaction démoralisante. Le 10 mai 1940 il appartient à la 1ere division d'infanterie motorisée, avec laquelle il combat en Belgique. Il résiste victorieusement à Mont-Saint-Guibert (Belgique), les 16 et 17 mai, il effectue un repli sur l'Escaut, à l'ouest du canal de Charleroi, et participe au combat de la forêt de Raismes les 20 et 2 mai où il est pratiquement détruit, en effet il perd les 2/3 de ses effectifs et de son armement. Une partie du régiment part pour l'Angleterre tandis que l'autre participe à la défense de Lille, dans la nuit du 3 au 4 juin, ce qui reste du 1er R.I. passe la mer du Nord, débarque à Margate et rejoint Cherbourg par Southampton le 7 juin. L'Armée est submergée et l'Armistice signée le 25 juin. Reconstitué dans le Cher et finalement dissous en 1942. Ses traditions sont maintenues par les maquis du Berry.
Prisonnier de guerre
Léon est interné le 18 septembre 1940 sous le matricule n° 203 au Stalag XII B (Frankental en Rhénanie Palatinat, à 70 Km au sud-ouest de Francfort sur le Main, 105 Km au nord ouest de Stuttgart et 103 Km au nord-est de Sarrebruck), camp dissous en septembre 1941, il est alors transféré le 29 mars 1942 au Stalag XII F (Forbach / Moselle), situé en Moselle à quelques kilomètres de Nancy et de Metz dans d’anciens entrepôts.
Ludwigshaffen est une ville industrielle siège d'I.G. Fraben et sera à ce titre la cible de nombreux bombardements alliés dont celui du 31 décembre 1944 qui verra la mort de Léon.
