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Honneur à nos Mort Glorieux

" … s'il est vrai que les Hommes meurent deux fois, la première fois le jour de leur décès, la seconde fois lorsque plus personne ne parle d'eux, ayons garde de toujours préserver leur souvenir … "

DESCAMPS Léon Désiré Joseph (1884-1914).

Mort pour la France, 30 ans, chasseur.

Il est né à Saint Amand le 26 janvier 1884, ses parents étaient Zéphyr DESCAMPS et Sidonie HEQUET, cultivateurs. Il épouse Juliette LEPOIVRE, coquetière,  le 22 avril 1908 à Douchy les Ayette. En 1914, il exerce la profession de marchand de volailles, nous n'avons pas trouvé de descendance.

Il appartient à la classe 1904 et effectue son service militaire entre 1905 et 1907 au  18e Bataillon de Chasseur à pied, il accompli des périodes d'exercice en 1910 et 1912.

Campagne contre l'Allemagne du 5 au 30 août 1914

Rappelé le 5 août 1914, il sert comme soldat, matricule 05762 au 58e Bataillon de Chasseurs à pied.

Il est porté disparu au Chesnois Auboncourt le 30 août 1914 (Avis officiel du 20 février 1915). Déclaré « Mort pour la France » par le tribunal civil de Grande Instance d’Arras le 27 janvier 1920, jugement tenant lieu d’acte de décès. Date de transcription du décès : 16 mars 1920 à ADINFER.

Lieu d'inhumation : Inconnu, probablement dans l'un des ossuaires de la Nécropole Nationale de RETHEL (Ardennes) MAIS un avis officieux indique le cimetière de SAINT-ROCH à FUMAY.

Mention "Mort pour la France".

Médaille Militaire.

Croix de Guerre 1914-1918.

Il est aussi inscrit sur le Monument aux Morts de SAINT-AMAND (62).

Médaille Commémorative de la Grande Guerre.

Sa fiche sur Mémoire des Hommes : Clic !

Le 58e chasseur en août 1914

Le 58e chasseur est formé le 2 août 1914 à Amiens, il constitue la réserve du 18e chasseur. Les bataillons de chasseurs à pied sont en général composés d'hommes de petite taille, très vifs et excellents tireurs. Rapides, ces bataillons agissent en tirailleur à l'avant de l'infanterie. Il combat à Revin le 15, garde des passages de la Meuse du 15 au 28 au nord de Mézières, combat à Boutancourt, Ecordal. Le 58e BCP compte parmi ses cadres le Capitaine DELESTRAINT (qui deviendra le fameux général, chef de l'Armée Secréte en 1943) et se bat le 27 à la Sormonne, le 28 à Villiers sur Bar puis à Donchéry. Le 30, le 58e BCP tombe dans une embuscade au Chesnois-Auboncourt où Léon trouve la mort.

L'invasion

Après l'échec de la bataille de Charleroi (on ne peut pas parler de défaite car le repli ordonné par le général Lanzerac sauve la 5e armée de l'encerclement) commence l'invasion du nord et de l'est de la France.  Peu propice aux opérations des armées modernes, à cause de sa forêt très dense, les Ardennes vont être le théâtre de violent combats en août 1914. Le 20 août, Les IIIe et IVe armées françaises lancent une offensive pour contrer l'avance des IIIe, IVe et Ve armées allemandes, jusqu'au 24 août, de durs combats se produisent dans les Ardennes Belges, les troupes françaises battent en retraite partout. Les Allemands envahissent le nord et l'est de la France, le 25 août Lille, Douai et Arras restent à l'écart des armées allemandes qui foncent vers le sud, vers Paris. Les armées françaises reculent et, contre toute attente, la 5e Armée défait la Garde Impériale de Guillaume II à Guise le 29 août, la Garde recule ! C'est le seul succès français lors de la bataille des frontières.

Le Chesnois Auboncourt

Cette paisible commune ardennaise est pratiquement détruite lors des combats du 30 août 1914.

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